Recherches d'une Déesse peu sympathique[pv: Lucy ma vamp xD]

La bibliothèque municipale de Sunnydale se voyait bien souvent prise d’assaut par cette charmante Déesse qu’était Iryah Hazzel… Ou du moins en ce moment. Des recherches, des recherches et toujours des recherches… Il fallait bien que l’une des triplées s’en occupe ! Et après tout, sortir de temps en temps de leur si belle maison pour observer les humains, mémoriser leurs visages pour aller leur rendre une petite visite mortelle de temps à autre lui plaisait… Enormément.
Parlons tout d’abord de la nouvelle demeure des trois Déesses et de son amant. Celle-ci était l’une des plus belles et des plus spacieuses de la ville. Bien entendu, ils ne l’avaient pas payées. Jamais Iryah ne permettrait qu’ils se rabaissent à ce genre de choses typiquement humaines, et donc stupide ! Leur maison avait eu des propriétaires avant eux, et… Et Iryah s’était fait un véritable plaisir de les torturer, de les faire crier, pleurer, saigner, brûler, cramer… C’avait été une petite démonstration de son pouvoir, assez jouissive en soi-même. Le sort de ces humains ? Le plus sadique qui soit…
Ces derniers avaient un enfant. Enfant qu’elle tortura elle-même devant ses parents, jusqu’à ce que ces mêmes personnes qui étaient censées lui donner tout leur amour, demande à cette si merveilleuse déesse qu’était Iryah de le tuer pour abréger ses souffrances. Et après, on disait qu’elle était la plus cruelle de toutes ? Ca n’était tout de même pas elle qui avait réclamé la mort de son propre enfant ! Son rôle dans cette famille avait juste été de leur prouver que l’amour ne servait à rien.

La mère avait ensuite subi le même sort. Quant au père… La Déesse avait préféré le garder comme jouet pendant un certain moment. Aussi était-il enfermé dans la cave de leur si somptueuse maison. Pourquoi n’avait-elle pas choisi la femme ? Par simple possessivité. Elle ne doutait pas de Spike, mais la simple idée qu’il puisse porter son regard si maléfique sur une autre personne qu’elle… Elle l’acceptait seulement et uniquement pour ses sœurs, parce qu’elles étaient ses sœurs justement… Mais le sort de ce pitoyable humain qui vivait à présent enfermé dans la cave, subissant les pires tortures chaque jours, n’avait pas vraiment de quoi nous intéresser. Car notre belle Iryah se retrouvait à présent à la bibliothèque, où elle cherchait toutes les informations possibles pour connaître sur le bout des doigts cette race à écraser, comme l’on écrasait une mouche ou un parasite quelconque. Car c’était bien ce qu’ils étaient, ces êtres sans pouvoirs… Des parasites !
En réalité, ses recherches étaient centrées uniquement sur les Slayers et les Hunters. Il devait bien y avoir quelques informations les concernant, ces personnes croyant qu’elles pourraient sauver la race humaine ! Et si elle tombait par hasard sur un recueil de magie réunissant les noms d’êtres dignes de rejoindre la cause du trio maléfique, alors… Pourquoi ne pas l’emporter ? Mais bien entendu, cette bibliothèque, typiquement humaine, ne devait même pas contenir ce qu’elle désirait réellement. Pourquoi ? Parce que nos petits parasites ne connaissaient pas même l’existence de la magie, des démons, des vampires… Alors que tellement de phénomènes qu’ils qualifieraient d’étranges se passaient ici même, à Sunnydale !

Par exemple… Ces personnes que l’on retrouvait vidées de leur sang aux coins des ruelles les plus sombres de la ville ! Ou encore certaines victimes de quelques démons faisant partie de ses troupes retrouvées atrocement mutilées… Et malgré tout ça, rien n’éveillait leur curiosité ? Ils étaient pathétiques !
Quant au bibliothécaire… Il avait étrangement disparu, quelques minutes plus tôt, avant l’arrivée de la Déesse. Pourquoi ? La réponse était simple, voire même évidente ! Si vous cherchiez dans la salle du fond, vous le retrouveriez… Ou plutôt, vous retrouveriez un tas de cendre bizarre. Oui, la vie était parfois cruelle… Elle l’était d’ailleurs atrocement lorsque vous aviez l’incroyable malchance de croiser un jour un Démon nommée Iryah. Car une chose était sûre…
Elle n’était pas présente dans cette dimension pour être la cause de votre bonheur… Mais plutôt celle de votre mort atroce.

Il lui en était arrivée des mésaventure ce soir là à la belle Lucy Allen, vampire de longue date, depuis ... longtemps on va dire puisqu'en fait elle ne se rapelle plus vraiment sa vie d'humaine. Une chose est sure, se dire qu'on à plus de 100 ans c'est quelque chose, alors on peut se dire qu'on est vieille et tout et là on se dit qu'on va aller se regarder dans le mirioir pour admirer la beauté du visage mais on s'aperçoit vite que les vampire .. bah, ça se reflète pas dans le miroir, resultat des courses on voit rien et on est obligé de vivre avec. Enfin bon, Lucy est une fille assez vantarde donc elle sait très bien ce qu'elle vaut. Mais revenons à nos moutons, pleins de mésaventure ce soir là, un combat contre une satanée tueuse de vampire, une petite altercation avec un Hunter et le nouveau projet de Turk pour détruire la race humaine.

Bien qu'elle était assez épuisée par tout ça, elle décida de ne pas en rester là, malheureusement pour elle. Lucy s'était mis en tête de faire des recherches sur les Hunters et les Slayers pour comprendre leur mode de vie et le motor operandi, leur mode de fonction en somme. Surtout qu'Andy Turner était le porte parole des Slayers et s'y conaissait vraiment bien dans ce domaine. Malheureusement c'était à la bibliothèque du Lycée, elle ne pouvait donc pas y entrer étant un vampire. Au contraire, la bibliothèque municipale était un lieu publique donc entièrement accèssible aux vampires et Lucy ne s'en priva donc pas. Elle poussa la double porte en boise de l'endroit et fit comme si elle était chez elle, c'est à dire marcha nonchalement, en ne se privant pas de faire du bruit et encore pire. Elle donna un petit coup sur la sonnette de l'accueil, provoquant un raisonnement dans toute la pièce immense.

- "Toc Toc Toc, y'a pas quelqu'un ? Parfait !" dit la jolie blondinette au teint pâle et à l'air affamée.

Elle avait son visage humain, c'était un peu normal, elle ne tenait pas à être vue avec son visage vampirique, surtout qu'il y avait plein de rides lorsqu'elle le prennait. Elle marcha donc tranquilement dans l'obscurité de la bibliothèque s'apprêtant à fouiller dans les rayons. Bien sur pas les rayons normaux puisque aucun ne traiterais de "Surnaturel" mais elle se dirigea vers la réserve, les livres cachés du publique...

Toute à ses recherches sur l’histoires de ces crétins d’humains, leur évolution, leurs découvertes et leur technologie, Iryah se vit obligée de sortir de ses pensées parce que… Parce qu’une personne était suffisamment stupide pour faire du bruit ! La porte de la bibliothèque s’était ouverte de façon assez peu discrète, provoquant l’énervement de la Déesse. Celui ou celle qui la perturbait allait payer, s’il s’avérait qu’en plus de son imbécillité, la personne en question n’avait rien d’intéressant à offrir en échange de sa vie. Ses mains la démangeaient déjà lorsqu’elle pensa simplement à faire hurler de douleur l’inconnu indésirable.
Le bruit de la sonnette à l’accueil fut des plus exaspérant. Iryah, qu’un rien énervait, se retourna assez lentement vers le bureau de l’ex-bibliothécaire reconverti en tas de cendre, pour remarquer une petite blonde aux airs insolents. Ha ! Une grande histoire de quelques secondes seulement allait les unir, je vous le garantis ! S’il y avait une chose qu’elle appréciait lorsqu’elle effectuait ses recherches, c’était… Le calme. Vampire ? Humaine ? Ou pire… Slayers ? En tous les cas, Iryah était absolument certaine qu’elle ne faisait pas partie de ses troupes. Sinon, elle aurait su que sa Déesse se trouvait à la bibliothèque et qu’il valait mieux éviter de la déranger, comme le bibliothécaire en avait fait l’expérience.

La voix de l’inconnue avait quelque chose d’agaçant. Evidemment, un rien aurait pu paraître énervant pour l’une des trois maîtresses des Enfers. Iryah avait décrété que la demoiselle la dérangeait. Alors à moins qu’elle ne trouve quelque chose pour se rattraper, sa vie n’aurait pas l’occasion de durer encore très longtemps…
D’un regard de prédateur, ses yeux avaient suivi celle qui avait l’apparence d’une jeune femme pour que cette dernière disparaisse dans la salle du fond… Là où le tas de cendre de ce cher bibliothécaire reposait. Refermant son livre d’un coup sec, le bruit résonnant à son tour dans le bâtiment, Iryah prit elle aussi la direction de la réserve.
Aux dires de certains démons qui étaient nés dans cette dimension, la bibliothèque du lycée renfermait bien plus de choses intéressantes. Ainsi Iryah ne se gênerait pas non plus pour y faire un petit tour incognito… Mais en attendant, la salle du fond de celle dans laquelle elle se trouvait l’intéressait bien plus.
Ah… La deuxième sœur Hazzel et ses pulsions meurtrières avaient vraiment de quoi… Terrifier les pauvres humains, ainsi que n’importe quelle autre race ! Etait-ce de sa faute si tout cela était dans sa nature ? Elle était un Démon après tout, l’un des plus puissants même après sa sœur Ilyah. Mais dans le trio qu’elles formaient, avec Keryah, Iryah était la plus mauvaise. Ce fait n’était même plus à prouver. Son esprit machiavélique réclamait chaque jour encore un peu plus de sang à verser…

Pénétrant enfin dans la pièce, ses yeux animés d’une lueur meurtrière, elle avait laissé le silence régner dans la salle durant un bon moment… Un moment qui pouvait passer pour une éternité si l’on voyait son air machiavélique. Sa main se rapprocha de son visage, d’un geste à la fois gracieux et inquiétant, pour que quelques flammes finissent par en sortir, glissant sur sa peau de manière plus qu’agréable.
Au final, elle avait décidé que sa proie ne s’en sortirait pas… Sauf si cette dernière était suffisamment forte pour avoir l’honneur d’entrer dans ses rangs. Bien entendu, si elle s’avérait être humaine, elle mourrait après des heures et des heures de souffrance. Et si une autre personne tentait d’intervenir, alertée par ces cris si mélodieux que les torturés lançaient désespérément, eh bien… Elle subirait le même sort que la blonde.
Enfin, se raclant la gorge, cherchant à attirer l’attention de l’inconnue, Iryah avait pris la parole, d’une voix à la fois inquiétante, mielleuse et remplie d’une joie destructrice :

« Je me vois dans le regret de t’annoncer, très chère inconnue, qu’après m’avoir dérangée dans mes recherches par ton vacarme exaspérant, j’ai décidé que tu allais… Mourir de façon assez lente. Sauf si bien évidemment, tu as quelque chose à apporter à la grande… Que dis-je ? La plus démoniaque et la plus dangereuse des Déesses qui puisse exister… Moi, Iryah Hazzel. Evite de mourir de peur s’il te plaît… J’aimerai pouvoir un peu profiter de ta douleur avant ça. »

Rien, rien de plus qu'un tas de livres poussiérieux et tous les plus ennuyeux les uns que les autres, voila ce que voyait Lucy et serieusement celà ne lui donnait même pas envie de faire un pas de plus vers d'autre rayons. D'ici elle pouvait voir les couvertures des livres, toute sombres et rugueuse au touché, Eww. Rien de bien tentant donc, elle pris ainsi une bouffée d'air même si cela ne lui servait à rien puisque les vampire ne respire pas et n'ont pas besoin d'air. Mais c'était une façon de montrer son ennuie et sa non-motivation dirons nous. Elle expira dans un souffle plus que bruyant digne d'une blonde. Mais Lucy était loin d'être comme ça, du moins devant les autres, mais dès lors qu'elle était touet seule, elle se donnait à coeur joie de faire n'importe quoi.

Seulement cette fois tout allait être différent. Elle entendit un raclement de gorge sonore derrière elle qui la força à se retourner le plus vite possible, tel un réflexe de peur. Au premier abord elle ne vit rien de ses yeux perçant et pourtant elle était habituée à la nuit mais elle fut vite surprise de constater qu'une silhouette se trouvait ici, devant elle, des petites flammes eclairant à peine son visage. La jeune femme adressa la parole à Lucy d'une manière hautaine et plutôt sure d'elle, révélant volontairement ou non de précieuse information sur sa personne.

* Une déesse ? Et moi je suis mère thérésa ! Pour qui elle se prend celle là ! *

- "Dis donc t'a du le préparer à l'avance ton discours pour être aussi sure de toi !" répliqua Lucy pleine de force et de sarcasme.

Elle ne connaissait pas du tout cette Iryah Hazzel, déesse d'elle ne savait où, et apparement elle n'était pas seule. Si tout ce tissu d'annerie s'averait être vrai, il fallait qu'elle en informe les autres vampires du clan. Alors comme ça des déesses étaient en ville, de quoi pimenter la vie de Sunnydale.

- "Ma grande, toi le complexe de supériorité tu connais pas hein !" Ajouta-t-elle toujours sur un ton moqueur, ignorant tout de la personne devant elle.

La vitesse avec laquelle la stupide blonde s’était retournée à son raclement de gorge provoqua chez Iryah un sourire plutôt… Inquiétant. De la peur peut-être ? Normal. L’inconnue avait toutes les raisons d’avoir peur. Elle avait dérangé une déesse, elle allait donc devoir payer de sa vie son erreur. Quoi de plus logique que son raisonnement ? Certes, ce n’était qu’une excuse de plus pour pouvoir profiter de son pouvoir de la manière la plus jouissive qui soit : retirer la vie d’une personne… D’un parasite en l’occurrence.
Qu’il était bon de se retrouver face à une nouvelle victime ! Vraiment, que la bibliothèque soit vide à cette heure là était plus que dommage. Un bon nombre de personnes, toutes plus humaines et stupides les unes que les autres, aurait pu accourir pour la divertir encore un peu plus longtemps… Tant pis, elle ferait souffrir la jeune femme en face d’elle de façon plus lente que ce qu’elle avait programmée à la base.
La Déesse haussa un sourcil, appréciant peu le fait que l’autre petite crétine lui manque de respect. Sans doute Iryah devait-elle en déduire que l’insolente ne la croyait pas. D’un certain côté, les choses deviendraient très certainement plus amusantes. Allons… Cette dernière voulait sans doute que cette reine incontestable des Enfers lui prouve qu’il ne fallait jamais prendre ses paroles à la légère.
Son sourire, plus machiavélique et sadique que jamais, s’élargit donc. Eblouissante et inquiétante. Voilà ce qui qualifiait le mieux Iryah en ce moment. Mais il fallait aussi savoir que la splendide Déesse n’était jamais aussi belle que lorsqu’elle s’apprêtait à faire souffrir atrocement quelqu’un. On était cruel… Ou on ne l’était pas. Aussi finit-elle par répondre, sur le même ton que celui qu’elle avait déjà utilisé :

« Préparé à l’avance ? Je ne prendrai pas cette peine pour le parasite que tu représentes à mes yeux, ridicule humaine. Qu’importe, tu es mon jouet, et je sens que toi et moi allons nous amuser pendant un long, très long moment. »

Qui ne tremblerait pas face à de telles paroles ? N’importe quel être puissant serait terrorisé devant elle. A moins que la blonde ne trouve le moyen de se rattraper, chose qui serait complètement miraculeuse, son destin était à présent de finir en tas de cendre à côté du bibliothécaire… Bibliothécaire sur lequel elle était en train de marcher. En effet, l’inconnue se trouvait sur le tas de cendre de ce dernier.
Elle n’avait pas l’air de le savoir, mais la fillette jouait à un jeu plus que dangereux… Disons fatal. Mais accordons-lui au moins la qualité d’être amusante. Ah… La Terre allait sûrement perdre l’une de ses plus grandes comiques. Triste tout de même. Peu importait, Iryah se moquait complètement de ce qu’elle pourrait représenter comme disparition.
Ses flammes glissant toujours aussi agréablement sur sa main, le feu sembla se déplacer pour l’entourer peu à peu et la recouvrir entièrement, ne brûlant toutefois pas ses vêtements, totalement immunisé par ses propres soins. Fait étrange pour un humain : elle était complètement insensible à la chaleur que ses flammes pouvaient dégager. Normal. N’était-ce pas son propre pouvoir ? Le second le plus puissant au monde après celui d’Ilyah ? Et le fait qu’Iryah soit devenue la seule source de lumière de la réserve accentuait l’effet de puissance qu’elle dégageait.
Alors comme ça, la gamine ne la croyait pas ?
Non, elle ne connaissait pas le complexe de supériorité. Pourquoi ? Parce qu’il était tout naturel qu’elle soit bien plus importante que tous les autres, si on excluait ses deux autres sœurs et Spike. Elle était une déesse après tout !

« Complexe de supériorité ? On va voir ce que tu vas penser de mon complexe de supériorité lorsque tu auras rejoint ton futur collègue dans ta profession de tas de cendre… Tu lui marches dessus d’ailleurs ! Dis bonjour à ton ami le bibliothécaire… »

Un éclat de rire plus tard, les murs de la réserve étaient recouverts de flammes, tandis qu’un cercle de ces dernières, assez hautes, se dessinait autour de l’insolente crétine, l’empêchant donc de faire le moindre pas vers la déesse. Les seuls objets échappant à sa colère dans la pièce étaient les livres, livres qu’elle devrait regarder plus tard…
La chaleur devenait insupportable pour les humains. Si l’un d’eux entrait dans la salle, inutile de dire que l’air lui manquerait, puisque le feu consommait le dioxygène. Actuellement, on aurait pu comparer la réserve de la bibliothèque aux Enfers… Sans même exagérer.

[Voilà, ben j’espère que j’en ai pas trop fait Oo sinon tu me dis et j’edit ^^]

[J'aaaadore ]

Apparement l'attitude de Lucy envers la pseudo Déesse des enfer n'était pas la bienvenue puisque celle ci commençait serieusement à se la jouer ténébreuse. La blondinette continuait toujours à penser que cette femme était folle mais le fait que des petites flammes luisent le long de son corps la rendaient certes un peu plus crédible elle devait bien l'avouer. C'est pas tous les jours qu'on pouvait voir du feu entourer une personne sans la bruler ainsi que les vêtements. Du coup Lucy haucha les épaules et commença peu à peu à gober l'histoire.

Une "humaine" c'est comme ça qu'elle venait d'apeller Lucy celle là ! Non mais pour qui elle se prenait, si c'était vraiment une déesse, ne serait-elle pas capable de voir qu'elle n'avait rien d'humain la petite blondinette, pensa Lucy. Une déesse de pacotille, voilà ce qu'elle était, encore une folle qui s'est echappée du Zoo et qui s'est verser une bidon d'huile sur le corps et qui a craquée une allumette, rien de plus. Et pourtant Lucy ressentait une petite peur à l'intèrieur de son corps, comme une crainte de cette femme. Elle savait très bien que si tout cela était vrai, alors elle ne ferait pas le poids. Elle préféra donc jouer le jeu et user d'humour et de négligence pour la provoquer encore plus, juste pour voir si elle pouvait aller loin.

- "Bla bla bla ! Rooh t'es d'un barbant ! On devrait te commercialiser, tu ferais un parfait somnifère ..."

Lucy soupira d'ennuie et tourna le dos à la madame entourée de flamme, oui oui toujours. A croire qu'elle avait mis beaucoup d'huile. Le pire manque de respect fut de lui tourner le dos sans doute. Et pourtant Lucy ne s'en priva pas le moins du monde. Elle tourna donc les talons et commença à partir, toute façon elle n'avait pas trouver ce qu'elle voulait.

Presque arrivée vers la porte de sortie, elle commença à ressentir une chaleur insuportable, n'importe quel humain lembda manquerait d'air et commençerais à suffoquer, mais vu que les vampires ne respire pas, Lucy avait juste pour effet d'avoir très chaud. La "déesse" lui adressa à nouveau la parole en insistant sur le fait qu'elle tenait en "otage" si on pouvait dire ainsi, le bibliothécaire. Un humain, qu'est ce qu'elle pouvait en avoir à .. fiche ^^.

- "Je t'en pris tue le, qu'est ce que ça peut me faire moi, ça t'occupera tiens."

Lucy tourna la tête et posa son regard sur le pauvre humain qui commençait à transpirer de tout son long à cause de la chaleur, et le talon de la démone qui l'ecrasait.

- "Désolé mais je suis sure que tu manquera à personne alors tu peux presque dire qu'elle te rend service, et moi avec. Embrasse le diable de ma part coco."

Puis elle simula un bisou volé dans sa direction et un petit clin d'oeil avant de jeter un autre regard à la jeune femme cette fois-ci remplie d'ennuie.

[Mercii <3]

Quelle insolence ! Jamais Iryah n’avait été confrontée à un être aussi irrespectueux. Cette fille n’était pourtant qu’un parasite, une mouche, un cafard même… Et comparé à son pouvoir, elle était totalement microscopique ! Malgré tout cela, la dévergondée s’amusait à essayer de lui tenir tête ? Suicidaire… Oui, la demoiselle était suicidaire. Mais ce n’était pas grave. Personne n’aimait souffrir. Personne n’aimait ressentir de la douleur. Pas même les espèces d’individus comme cette insignifiante blondasse. A côté d’elle, à côté de cette grande Déesse qu’elle était… Non, la comparaison aurait été tout simplement insultante pour Iryah. Même « rien » n’était pas suffisamment fort.
Pour tout ce qu’elle lui avait dit, la petite insolente allait payer le prix fort après de longues heures de tortures… Peut-être deviendrait-elle son animal de compagnie, avec ce fameux humain qui vivait à présent dans la cave de la maison des trois Déesses ! Ou encore Iryah, dans toute sa bonté, lui offrirait-elle l’immortalité pour vivre toute une éternité de souffrances, torturée chaque jours par elle-même, ses sœurs et Spike… Tout d’abord, elle lui brûlerait la langue jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus parler. L’on entendrait alors uniquement ses cris… Et une fois qu’Iryah serait lassée, elle lui offrirait enfin ce que la blondasse attendrait le plus au monde : la mort.
Comme sort, la Déesse n’en connaissait pas encore de pire, mais son esprit machiavélique arriverait bien rapidement à trouver des moyens de tortures bien plus insoutenables… Lorsqu’il s’agissait de choses de ce genre, inutile de dire qu’Iryah faisait preuve d’une intelligence et d’une imagination effrayante !
Alors comme cela, le magnifique Démon qu’elle était avait quelque chose d’ennuyant dans son attitude ? Oh… Mais elle pouvait très bien remédier à cela ! Il suffisait de passer à un niveau un peu plus élevé. Rien de bien difficile. Relevant la tête, plus fière et effrayante que jamais, ce fut sur le ton le plus inquiétant qui soit qu’elle prit de nouveau la parole :

« Le parfait somnifère que je suis va donc t’apprendre la notion de respect… Mais je te préviens, ça risque d’être vraiment, vraiment douloureux. »

Puis elle avait fait augmenter la température et les murs de la réserve s’étaient enflammés, ainsi que la porte, vers laquelle son nouveau jouet semblait vouloir se diriger. Des flammes bleues la recouvraient d’ailleurs… Les plus chaudes de toutes, les plus éblouissantes, les plus insoutenables que l’on pouvait imaginer.
Parfaitement dans son élément, la Déesse avait de nouveau éclaté de rire, se doutant que bientôt, et même très bientôt, la stupide petite chose qu’était la jeune fille comprendrait ce qui lui arrivait réellement.
Quant au bibliothécaire à ses pieds… Ce dernier prit lentement feu, provoquant les hurlements de douleur de ce dernier, complètement dépassé et terrifié. Iryah s’étira. Ce n’était qu’un petit échauffement. Elle passerait aux choses sérieuses ensuite avec… Avec la blonde. Les flammes commencèrent à ronger le visage de l’innocent se trouvant dans la pièce, se glissant ensuite sur ses yeux pour les brûler de la façon la plus atroce qui soit. Des hurlements… Encore et toujours ces cris si mélodieux que les torturés s’efforçaient de pousser pour que l’on vienne les aider. Mais ça n’était très certainement pas la… chose… se trouvant dans la pièce avec eux qui allait lui fournir un quelconque soutien. Non seulement Iryah l’avait bloquée, mais cette dernière semblait n’en avoir rien à foutre.
En attendant, jamais personne sur Terre ne tua quelqu’un de manière aussi cruelle… Ce fait était véridique.

L’homme, dans un dernier cri de désespoir après de longues minutes d’agonie, finit par pousser son dernier soupir. Au tour de l’autre insolente maintenant… Pourtant, chose étrange, elle ne semblait pas souffrir énormément de la chaleur de la pièce. Normalement, elle aurait déjà dû s’évanouir par manque d’air.
Seule conclusion possible : elle n’était pas humaine. Mais elle ne faisait pas non plus partie des démons. Bien évidemment que non ! Elle ne lui aurait jamais manqué autant de respect dans le cas contraire ! C’était donc un vampire. Un peu plus intéressante de par sa nature, cette dernière devrait toutefois trouver un argument des plus convainquant si elle ne voulait pas subir un sort bien pire que celui qu’Iryah avait réservé au bibliothécaire…
D’ailleurs, la Déesse se tourna vers elle, faisant apparaître sans même esquisser le moindre mouvement des flammes sur le pantalon de la vampire, flammes commençant donc à ronger d’abord le tissu pour s’attaquer à sa propre peau. Cet être misérable pourrait faire n’importe quoi pour tenter de les retirer, elle n’y arriverait pas.

« A ton tour maintenant vampire… Je vais t’apprendre qu’il vaudrait mieux éviter de me contrarier… Alors à moins que tu n’aies rien de vraiment intéressant à me proposer, tu risques de disparaître de façon bien plus cruelle que le bibliothécaire. »

Après les remarques cassante et remplie de franchise que venait de prononcer Lucy, on pouvait clairement voir le teint de la déesse changer de couleur, passant du baige décontracté au rouge de fureur. Peut-être n'était-elle pas à son plus haut point mais en tout cas les remarques de Lucy avait provoquée en elle une sorte de rage intérieur, une envie de meurtre, ne se doutant pas pour le moment que la blondinette était déjà morte il à y plus de 100 ans. C'est pour ça que la vampire était plutot confiante en ce moment, elle ne se doutait pas qu'elle allait bientot finir en saucisse grillée made by Iryah. La chaleur justement devenait de plus en plus insoutenable, et la perception humaine changer complètement, comme si on voyait un mirage on pouvait maintenant voir des sorte de vague dans les airs à cause de la chaleur, les tons devenant rouges, la peintures des mures commençait peu à peu à se consumer.

Après la menace de la déesse, Lucy regarda vite fait tout autour d'elle, cherchant une issue de secours, ne voulant pas finir en cendre, remplissant un beau petit cendriller. Elle fit un pas en arrière par réflexe et fut surprise, presque aveuglée par les flammes bleues qui consummaient la porte d'entrer, les vitres commmençaient à éclater de toute part, projettant des morceaux de verres un peu partout dans la salle.

_Je te préviens que je payerais pas les réparations !

Dit-elle dans un dernie élan d'humour avant de penser sérieusement à capituler. C'est bien connu, les vampires sont très laches, ils ont peur pour leur vie, déjà qu'ils sont mort une fois, ils évitent toujours de se faire tuer, et peu importe quel vampire, il réagira toujours pareil, préférant s'allier au plus fort pour ne pas mourir. Et c'est ce qu'allait faire Lucy, plutot s'allier à cette folle que de mourire une seconde fois.

Elle contempla le pauvre Bibliothécaire qui devenait rouge comme un homard et qui prenait feu peu à peu sous les pieds de la déesse. On ne pouvait plus rien pour lui et à ce moment là, Lucy se dit qu'il devait surement penser à tout ce qu'il à vécu dans sa vie, sa famille, ses enfants, et tout ce qu'il aurait aimé faire .. avant de verser un dernier soupire et tombant dans l'inconscience.

Mais elle n'eu pas le temps de s'inquiéter pour lui puisque déjà des flammes s'étaient attaquer aux habits de la belle. Elle ferma les yeux et se concentra pour evincer la douleur. Elle ne cria pas ni rien mais sentait quand même la douleur monter.

Elle poussa finalement un petit cri de douleur et ouvrit les yeux.

_Ce.. que vous.. voudrez ! Stoop !!

Les jambes de la vampire commençait à prendre feu peu à peu. Lucy poussa un cri de douleur avant de tomber au sol ...

_Je ferais n'importe quoi !!!

[Vive la soumission ! mdr]

[mdrrr J’avoue xD J’aime quand tu es soumise Cool

]

Aaah ! Enfin Iryah sentait la peur monter de plus en plus chez le vampire en face d’elle ! Oui… Vampire. Aucun humain n’aurait pu continuer à vivre avec la chaleur qui régnait dans la pièce. Quant au fait qu’elle soit un démon, il était à exclure complètement.
Mais ça ne changeait rien. Elle restait une pauvre tâche aux yeux de la Déesse. Une tâche à nettoyer. Une tâche qu’elle se ferait un plaisir de faire disparaître. Il était trop tard pour elle. Son destin était tout tracé. Oui, elle deviendrait son animal de compagnie, animal de compagnie torturé durant toute l’éternité… La plus démoniaque des sœur Hazzel s’imaginait déjà l’exposer au Soleil jusqu’à ce qu’elle soit aux portes de la mort, pour la ramener ensuite à la vie.
Les vampires étaient beaucoup moins résistants que les démons. Pourtant, certains d’entre eux étaient puissants. Pas autant qu’elle, c’était impossible, mais Iryah pourrait toujours se servir de celle qu’elle avait sous la main pour pactiser en quelques sortes avec eux. Et ceux qui refuseraient de rejoindre les trois Déesses du mal absolu disparaîtraient. Après tout, ils étaient du même côté ! Peut-être étaient-ils moins cruels qu’Iryah, et même sans doute, mais les servir elle, ses sœurs et Spike était obligatoire.
Le bibliothécaire était mort, assassiné de la façon la plus cruelle qui soit par l’exquis démon qu’elle était, sous les yeux de la petite insolente. Son nouveau jouet semblait peu à peu comprendre qu’il se trouvait réellement face à une terrible Déesse. Alors… Complexe de supériorité avait-elle dit ? Sans doute regrettait-elle ses paroles, ainsi que toutes les autres qu’elle avait prononcées jusqu’ici…

Les vitres de la salle explosèrent sous la chaleur, nouveau témoignage de sa puissance. Pourtant, c’était tellement facile… Iryah n’en était même pas au centième de son pouvoir ! Dans son ancienne dimension, le nombre de fois où elle avait créé de véritables tornades de feu était réellement incalculable.
Mais il fallait dire aussi que les êtres existant dans le monde qu’elle avait gouverné avec ses sœurs étaient beaucoup plus résistants que ceux se trouvant sur cette Terre là. Leur fragilité était tellement pathétique que l’on ne pouvait qu’avoir envie de les écraser négligemment, d’un simple geste de la main !
Et la vampire qui essayait de détendre l’atmosphère suffocante qu’Iryah avait créé en y ajoutant une petite note d’humour… Peut-être n’avait-elle pas compris que dans cette pièce, il n’y avait qu’elle, la puissante Déesse, qui avait le droit de s’amuser un peu ? Tout ce qu’avait à faire son nouveau jouet était de souffrir en hurlant.
Des flammes avaient donc recouvert le pantalon de l’insolente petite et ridicule chose qui se trouvait avec elle dans la réserve. Ce fut avec l’expression la plus cruelle qui soit, un léger sourire aux lèvres, aussi éclatant que sa beauté, qu’elle regarda le vampire essayer de se retenir de pousser des cris… Jusqu’à ce qu’elle en lâche un, incroyablement agréable pour ses oreilles. Eclatant d’un rire purement démoniaque, Iryah s’était contentée de répondre aux supplications de sa victime un cruel :

« Oh, mais bien sûr que tu feras ce que je voudrai… Crois-moi, je ne fais que commencer. A côté de ce que je vais te faire connaître, ce n’est rien. Mais toi et moi avons l’éternité pour ça. Toi et moi avons l’éternité pour que tu souffres comme jamais tu n’as souffert jusque-là. »

Ces flammes devaient réellement provoquer chez le vampire beaucoup de douleur pour qu’elle tombe comme cela, sur le sol. Pour le moment, ce qu’il se passait lui suffisait largement. Mais sadique jusqu’au bout, le feu se trouvant sur les jambes de la blondasse s’étala sur tout son corps l’espace de quelques secondes… Quelques secondes de souffrance insupportable qui passeraient pour une éternité aux yeux du vampire.
Puis, jugeant qu’elle en avait suffisamment fait pour le moment, toutes les flammes se trouvant dans la pièce, ainsi que celles étalées sur le corps de la pauvre créature, se firent absorbées par la Déesse, un véritable tourbillon de ces sources de chaleur dansant autour d’elle jusqu’à pénétrer son physique si parfait et disparaître complètement.
Se dirigeant ensuite vers la blonde, elle l'observa d’un regard imposant, voire même divin, pour la faire se retourner avec son pied, dégoûtée par l’état de sa victime.

« Tu diras au plus puissant des vampires que lui et le reste de sa race ont tout intérêt à rejoindre les troupes des trois terribles Déesses Hazzel s’ils ne veulent pas disparaître. Je suppose que tu sauras parfaitement les convaincre. Crois-moi, tu n’as pas intérêt à me décevoir. Je peux me montrer beaucoup plus cruelle que ça. Ah oui… J’avais oublié de te dire que mes sœurs et moi régnions sur les Enfers depuis des siècles… Pauvre petite chose dégoûtante et impuissante que tu es devenue en seulement quelques secondes… Par ma faute. »

Après ce cri, Lucy pensais en avoir finis avec cette femme mais cette dernière n'en jugea pas de la même manière. La vampire avait jouée la carte de la lachetée pour s'en sortir la moins endomagée possible, mais ce ne fut un plaisir de courte durée puisque Iryah ne ralentit pas la cadence et ne stoppa pas ses flammes qui grimpèrent quelques secondes plus tard sur le corps de la vampire qui se mit à crier de plus belle tellement le feu la brulait. C'était une sensation insuportable que de sentir le feu grimper sans qu'il s'arrête et de ne rien pouvoir faire. C'était comme si elle se regardait mourir. Rien ne servait de combattre ou de rouler par terre pour éteindre le feu, c'était l'oeuvre de la magie et non du naturel donc il était évident pour Lucy que même un jet d'eau ne pourrait pas éteindre si facilement le feu.

Elle ferma même les yeux en se disant que tout cela n'était que de la magie et donc pouvait être défait comme la déesse l'avait fait auparavant, mais la douleur était bien réelle pourtant. Elle mis ses mains sur sa tête, se tordant de douleur au sol jusqu'à ce que ...

Le feu s'était arrêté, tout était éteint, sombre, avec quelques filet de fumée de ci et de là. Lucy ouvrit un oeil puis un autre pour regarder autour d'elle jusqu'à ce qu'elle vit les talons aiguille rouge de la déesse s'approcher d'elle. Iryah la dévorait du regard, un regard plein de puissance et de mépris pour la vampire. Puis elle finit par lui donner des ordres, Lucy écoutait attentivement ce que la déesse lui disait et absorbait ses paroles.

Une fois qu'elle eu finis, la blondinette s'aida de ses mains pour se relever et se tenir doite, ses vêtements étaient à peine brulés puisque les flammes avaient duréer quelques secondes, mais elle avait incroyablement mal au jambes. Elle finis par répondre ...

_Je ferais passer le message, seulement il y a une chose que je dois vérifier.

Elle n'en dit pas plus mais Lucy pensait à quelque chose en particulier, un livre dans lequel se trouvait plusieurs prophécies. Elle ne pouvait pas en dire plus puisqu'elle même n'en savait pas d'avantage.

_Je n'ai plus rien à dire à ... sa majesté !

Lucy fit un sourire crispé remplis de mépris en direction de la déesse des enfers comme elle se faisait appelée. Si ça pouvait lui faire plaisir pensa Lucy. Tout ce qu'elle avait à faire maintenant c'était de filer en vitesse et d'en parler aux autres vampires.

Elle tourna donc les talons en direction de la sortie puis claqua la porte, ou du moins ce qu'il en restait. La bibliothèque municipale allait avoir besoin de sacrées réparation avant de pouvoir être à nouveau 'utilisable'.

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